Bernard, Patrick, Michel, de beaux cyclos!
Bernard, Patrick, Michel, de beaux cyclos!
Bernard, Patrick, Michel, de beaux cyclos!

Bernard, Patrick, Michel, de beaux cyclos!

Avec l'aimable autorisation du site http://www.sudgirondecyclisme.fr/, il m'est permis de diffuser l'excellent article rédigé par Monsieur  Gérard Descoubès. 

Il vous permettra de mieux connaître qui était Bernard Dupuch, et comme dit notre François, de comprendre chez notre ami Michel " notre coéquipier, son approche enthousiaste et profonde au vélo... et son comportement combatif et courageux. " Sans oublier nos pensées amicales pour Patrick, ami du club et autre frère de Bernard, qui nous a fait l'honneur de venir à Pyrénées 2000 ou au Trèbes Laouzas Trèbes.

Ce très joli coursier à la silhouette fine et racée, un style sur le vélo où se côtoyaient, souplesse et facilité donnait l’impression qu’il ne forçait jamais. Garçon à la bonne éducation, jamais un mot plus haut qu’un autre savait aussi manier l’humour avec finesse. Solide rouleur et assez vite aux arrivées il possédait la panoplie, pour devenir une des coqueluches des pelotons. Malgré toute sa classe, à partir de1965 Bernard se mettra très souvent au service de son copain Serge Lapébie. Il remporte son premier succès important dans le Tour du Bordelais 1967, dans la foulée il va prendre une belle 3e place dans le Tour du Béarn (1e L. Ocana 2e C. Mazeaud).Il avait la particularité de toujours bien marcher loin de ses bases, en 1968 il ajoute à son palmarès, Paris-Dreux, le Tour du Loir et Cher(+ dernière étape),le Trophée international Gitane à Machecoul(+1e étape), il est également 4e du Gpx de France chrono(1e B .Thevenet) 5e de Paris-Tours, 5e de Paris La Ferté Bernard,2e du mérite Veldor(1e J.P. Paranteau 3e B. Thevenet). En 1969 pour son ultime saison amateur il va s’imposer dans la 1e étape du Granitier Breton (2e du général), aux 4 jours Basco-Landais, dans Bordeaux-Clérac, à Bayonne une course en ligne de fin de saison il passe 6 minutes et demie à tous ses adversaires, il se rate de pas grand-chose dans la classique parisienne Paris-Garchy (3e).Son palmarès amateur se trouve garni de plusieurs titres de champion d’Aquitaine, sur route 1963, de vitesse 1964, de poursuite sociétés 1965, 1966, de poursuite individuelle 1967, sur route des sociétés 1967 et 1968,de vitesse sociétés 1969.Son nom est aussi inscrit aux Gpx de : Pessac, port de pêche à Arcachon, St. Laurent des Combes en 1964, Tonneins, Sauternes, l’Isle St. Georges, circuit du Bazadais en 1965, Gujan Mestras, Nérac en 1966, Birac, Le Gua, 1eétape Tour du Blayais, 1e du test Olympique à St. Hilaire du Harcouet avec( B. Labourdette-A. Eyquard-M. Perin) en 1967, Auros, Saujon, St. Médard de Guizières, Nevers en 1968, Réaux Vélines, Abzac, Rion des Landes, Aillas, Rochefort sur Mer, Le Boucau, Angoulême, Bourcefranc en 1969.
Ce brillant coureur amateur qui avait rivalisé et dominé, juste avant de passer pro B. Thevenet en personne, va pourtant lui aussi échouer chez les professionnels. Bien que sa première année en 1970 fût loin d’être négative, il s’imposa dans un très difficile Circuit de la Vienne, course de 230 km où près de l’arrivée il se permis de sortir de la roue J. P. Danguillaume et B. Thevenet pour finir seul à Châtellerault avec 35 secondes d’avance. Début 1971 il s’entraine sur la côte d’Azur en compagnie de G. Chappe, C. Guimard et R. Poulidor. Une voiture débouchant derrière eux, fauche Bernard, le nerf sciatique gravement endommagé il sera handicapé toute l’année. Pour couronner le tout à la fin de celle-ci L. Caput grand patron de Mercier-Fagor le vire de l’équipe. Il se retrouve sans contrat, donc chômeur, à l’entame de 1972 il se prépare seul, un ami de chez Gitane, lui prête un équipement et un vélo de la marque pour qu’il participe au criterium National de la Route, mais trop juste et sans moral il ne termine pas l’épreuve. C’est dans ces conditions qu’avec beaucoup de regrets, il quittait pour toujours le cyclisme professionnel, en laissant la forte impression qu’il était passé à côté de quelque chose. En 1974 il reprendra une licence au club de son village Caudrot, déçu il ne renouvellera pas l’expérience. Une belle reconversion l’attendait comme vigneron où sur sa propriété le château de Castouret il allait produire avec son épouse Colette, un très sympathique Bordeaux supérieur.
Durant sa carrière Bernard a porté les couleurs des clubs de : S.A. Bordelais 1962 à 1966, C.C. Bordelais 1967, S.A.M. Bordelais 1968 à 1969, V.C. Réolais 1970 à 1972, Caudrot 1974.Il avait débuté en cadet en 1962 et arrêté en avril 1972. Né le 26 octobre 1947 à Gabarnac il est décédé le 1e novembre 2016 à La Réole. Nous garderons de Bernard, le souvenir d’un coureur de race à l’élégance rare, et celle d’un charmant garçon tout en réserve et à la belle courtoisie.

Il pleut des articles... voici le lien d'un autre avec une autre photo...: 

 

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