La petite équipe.
La petite équipe.

La petite équipe.

C'est une belle matinée qui se préparait. L'équipe était au complet en haut de la Malepère, Camille ayant rejoint le petit groupe déjà formé par Christophe, Nicolas, Henri, Laurent et moi. Le circuit était préparé depuis la veille et la météo conforme aux prévisions, très légère brise de Cers, chaleur et...chaleur!

Cela faisait longtemps que nous n'avions pas posé les roues du côté de Peyrefitte du Razès, et nous avions besoin de réviser quelques côtes... ce qui fut fait, et largement. Après Caudeval et Moulin Neuf, nous prîmes la direction de Malegoude, mais à la sortie de Cazals des Baylès, le GPS collectif nous désorienta légèrement et de Malegoude nous n'avons retenu que le nom, par contre les jambes se souviennent des petits murs heureusement très courts à 14%! Nous avons ainsi longé l'Hers et ma mémoire m'indiqua qu'il y a quelques décennies j'empruntais ce même chemin avec mon père pour apprendre à nager dans cette rivière qui recélait à l'époque quelques belle truites en amont de Mirepoix la bien nommée (regarde le poisson "miro peish") Résultat de recherche d'images pour "blason de mirepoix ariège"(blason de Mirepoix)

 

La côte de Peyrefitte puis ravitaillement en eau à Cazals des Baylès
La côte de Peyrefitte puis ravitaillement en eau à Cazals des Baylès
La côte de Peyrefitte puis ravitaillement en eau à Cazals des Baylès
La côte de Peyrefitte puis ravitaillement en eau à Cazals des Baylès
La côte de Peyrefitte puis ravitaillement en eau à Cazals des Baylès
La côte de Peyrefitte puis ravitaillement en eau à Cazals des Baylès
La côte de Peyrefitte puis ravitaillement en eau à Cazals des Baylès

La côte de Peyrefitte puis ravitaillement en eau à Cazals des Baylès

Après cette incursion dans l'Ariège, nous avons quitte la D 119 pour Prendre la D 6 vers Castelnaudary. La température commençait à monter mais les jambes tournaient bien et chacun pouvait prendre des relais sur cette route vallonnée mais d'un bon revêtement. Nous avons passé Sainte Foi, que nous aurions dû traverser en arrivant de Malegoude et Rivel, puis Plavilla et enfin viré tribord au niveau du "poteau" (plus connu pour son ancienne discothèque, la seule de la piège probablement). Nous voilà donc maintenant vent arrière, mais avec une température de plus en plus mordante. Les compteurs affichent 31,8°c mais le ressenti doit être près de 40! Nous ne nous endormons pas et faisons monter notre moyenne pour avoir un peu d'air. C'est assez plat, un petit faux plat montant aux abords de Fanjeaux, puis arrêt au stade pour boire et remplir nos bidons encore. Il faut boire et boire encore, et on ne se prive pas! Tout parait ok. Je demande à Henri si ça va bien quant au sucre et à sa forme. Pour lui c'est ok, il contrôle son taux (il est à "100") et se ravitaille comme il se doit. Mes jambes tournent bien et je prends la "direction" du petit groupe. Nous descendons vers Prouilhe par la "route neuve", puis direction Bram et on prendra ensuite à droite en direction de La Force et juste avant on bifurquera vers le domaine Le Fort pour se retrouver aux pieds de Montréal. Ici chacun montera à sa main car la montée est assez rude. On a déjà plus de 85 bornes dans les patounes et 1000 m de D+. On se regroupe en haut et on apprécie les aménagements récents des voies de Montréal. On boit encor et Camille nous quitte. Il ne reste que peu de kilomètres pour arriver à la maison...

Une sortie qui aurait pu être réussie ce dimanche 7 août 2022
Une sortie qui aurait pu être réussie ce dimanche 7 août 2022
Une sortie qui aurait pu être réussie ce dimanche 7 août 2022
Une sortie qui aurait pu être réussie ce dimanche 7 août 2022
Une sortie qui aurait pu être réussie ce dimanche 7 août 2022
Une sortie qui aurait pu être réussie ce dimanche 7 août 2022
Une sortie qui aurait pu être réussie ce dimanche 7 août 2022
Une sortie qui aurait pu être réussie ce dimanche 7 août 2022

Tout aurait été bien, mais à l'approche d'Arzens Christophe me signale qu'Henri semble fatiguer. On coupe les gaz pour attendre, mais un peu avant la boulangerie, au niveau du virage, je regarde en arrière (j'étais à nouveau devant depuis Monréal)... pas d'Henri à l'horizon! Demi-tour immédiat et stress en ne le voyant pas encore à la sortie d'Arzens, je pense qu'il y a un problème. Je souhaite que ce soit une crevaison, comme ce qui nous est arrivés après Cazals des Baylès où nous avons réparé la roue avant de Nicolas, je n'ose imaginer le pire... mais hélas j'aperçois enfin Henri allongé. Il est couché face contre terre, le vélo dans le fossé. Des voitures sont arrêtées et les personnes ont déjà eu le bon réflexe. Les pompiers sont prévenus (merci les gens!)... Je l'appelle, il est inconscient, puis revient  difficilement. Le casque est fendu, la lèvre supérieur bien entaillée. Mais il réagit un peu en serrant mes doigts et les doigts d'une personne qui prêta même son tee-schirt pour reposer sa tête. Une autre personne nous fit passer une serviette pour le protéger du soleil qui cognait vraiment fort aussi. Les pompiers arrivent très vite et prennent le relai... la suite mes amis la connaissent. Heureusement Henri est un sacré gaillard, il reprend ses esprits à l'hôpital où il a subi beaucoup d'examens, scanners... Pas de fractures des membres ou vertèbres mais un trauma crânien qui a généré une période de confusion et une amnésie partielle. Patricia est auprès de lui. J'ai vu Henri ce lundi à l'hôpital, fatigué mais se remémorant le parcours jusqu'à Montréal, fatigué mais toujours volontaire. Au nom de tous les amis du club, je te souhaite mon cher Henri, de vite te rétablir et te retrouver parmi nous avec un autre casque et d'autres lunettes. On se souviendra de ce dimanche! mais on ne lache rien!

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