fiches techniques
LES FICHES DE JEAN-LUC
Le travail en résistance ne doit s’effectuer qu’après avoir suffisamment développé son endurance de base.
Le travail en résistance s’effectue sur des durées de 20 à 60 mn ( la montée d’un col...) à une fréquence cardiaque comprise entre 85% et 92% de la FC Max .
Un pistard spécialiste du sprint pédale à 200 TPM sur les 200 derniers mètres , voire plus (l’actuel champion du monde de vitesse , le Français Pervis a atteint... 280 TPM !)
Comment améliorer sa vélocité ?
Travailler la force consiste à pédaler avec de faibles cadences de pédalage ( 40 à 60 tours par minute ) avec le plus gros braquet possible.
Etre explosif , c’est développer un maximum de puissance sur un minimum de temps .
Voir excellent site: "cyclos cyclotes", qui ne comporte pas que des fiches techniques, mais bien plus!
lien: www.cyclos-cyclotes.org et par exemple:
Tableau de développement
Nota: ce tableau de développement est valable pour des roues de 700, dont la circonférence est de 2,10m.
Pour des roues de 650, diminuer les développements de 6%.
Plateaux -> |
28 |
30 |
32 |
38 |
40 |
42 |
46 |
48 |
50 |
52 |
13 |
4.52 |
4.85 |
5.17 |
6.14 |
6.46 |
6.78 |
7.43 |
7.75 |
8.08 |
8.40 |
14 |
4.20 |
4.50 |
4.80 |
5.70 |
6.00 |
6.30 |
6.90 |
7.20 |
7.50 |
7.80 |
15 |
3.92 |
4.20 |
4.48 |
5.32 |
5.60 |
5.88 |
6.44 |
6.72 |
7.00 |
7.28 |
16 |
3.68 |
3.94 |
4.20 |
4.99 |
5.25 |
5.51 |
6.04 |
6.30 |
6.56 |
6.82 |
17 |
3.46 |
3.71 |
3.95 |
4.69 |
4.94 |
5.19 |
5.68 |
5.93 |
6.18 |
6.42 |
18 |
3.27 |
3.50 |
3.73 |
4.43 |
4.67 |
4.90 |
5.37 |
5.60 |
5.83 |
6.07 |
19 |
3.09 |
3.32 |
3.54 |
4.20 |
4.42 |
4.64 |
5.08 |
5.31 |
5.53 |
5.75 |
20 |
2.94 |
3.15 |
3.36 |
3.99 |
4.20 |
4.41 |
4.83 |
5.04 |
5.25 |
5.46 |
21 |
2.80 |
3.00 |
3.20 |
3.80 |
4.00 |
4.20 |
4.60 |
4.80 |
5.00 |
5.20 |
22 |
2.67 |
2.86 |
3.05 |
3.63 |
3.82 |
4.01 |
4.39 |
4.58 |
4.77 |
4.96 |
23 |
2.56 |
2.74 |
2.92 |
3.47 |
3.65 |
3.83 |
4.20 |
4.38 |
4.57 |
4.75 |
24 |
2.45 |
2.62 |
2.80 |
3.33 |
3.50 |
3.68 |
4.03 |
4.20 |
4.38 |
4.55 |
25 |
2.35 |
2.52 |
2.69 |
3.19 |
3.36 |
3.53 |
3.86 |
4.03 |
4.20 |
4.37 |
26 |
2.26 |
2.42 |
2.58 |
3.07 |
3.23 |
3.39 |
3.72 |
3.88 |
4.04 |
4.20 |
28 |
2.10 |
2.25 |
2.40 |
2.85 |
3.00 |
3.15 |
3.45 |
3.60 |
3.75 |
3.90 |
Tables des Braquets et de Fréquence de pédalage
1) Tableaux de développement
Tableau simplifié, j'ai choisi les plateaux et les pignons les plus usités.
Tableau complet avec roues de 700
Tableau complet avec roues de 650.
Quelles différences entre 650A, 650B et 650C
Calcul de braquets (définition, calcul, conseils, ...)
Calcul automatique de votre propre gamme de plateaux et pignons
2) Tableau de fréquence de pédalage
La fréquence de pédalage s'établit en nombre de tours de pédalier par minute.
Pour un Cyclotourisme on peut situer la cadence de pédalage aux alentours de 80 tours de pédalier par minute, sur bonne route plate, sans vent.
Voici à titre indicatif un premier tableau comparatif de fréquence de pédalage des différentes personnes pratiquant le cyclisme.
|
Cyclotourisme |
Cyclosportif |
Coureur Pro |
Montagne |
50 à 60 tr/mn |
50 à 70 tr/mn |
+70 tr/mn |
Côte |
60 à 70 tr/mn |
70 à 80 tr/mn |
+80 tr/mn |
Plat |
80 à 90 tr/mn |
90 à 100 tr/mn |
+100 tr/mn |
Tableau de fréquence de pédalage
Voici un tableau pour un CYCLOTOURISME ayant une cadence de pédalage de 80 tr/mn avec des pneus de 23 et des roues de 700, en utilisant les braquets les plus usités.
Muni de ce tableau, mémoriser la vitesse correspondante aux braquets usuels. Par exemple : 40/14 = 29 Km/h, cela permet avec un compteur de vitesse de
connaître son rythme de pédalage et de gagner en vélocité. Si vous tournez trop lentement, il faut mettre un plus petit braquet ou accélérer la vitesse de rotation. Si vous tournez trop vite, il
faut prendre un braquet plus grand.
Plateaux -> |
38 |
40 |
42 |
46 |
48 |
50 |
52 |
13 |
29.67 |
31.24 |
32.8 |
35.92 |
37.48 |
39.04 |
40.60 |
14 |
27.55 |
29.00 |
30.45 |
33.36 |
34.80 |
36.25 |
37.70 |
15 |
25.71 |
27.07 |
28.42 |
31.13 |
32.48 |
33.84 |
35.19 |
16 |
24.11 |
25.38 |
26.64 |
29.18 |
30.45 |
31.72 |
32.99 |
17 |
22.69 |
23.88 |
25.08 |
27.47 |
28.66 |
29.85 |
31.05 |
18 |
21.43 |
22.56 |
23.68 |
25.94 |
27.07 |
28.20 |
29.32 |
19 |
20.30 |
21.37 |
22.44 |
24.57 |
25.64 |
26.71 |
27.78 |
20 |
19.28 |
20.30 |
21.32 |
23.35 |
24.36 |
25.38 |
26.39 |
21 |
18.36 |
19.33 |
20.30 |
22.24 |
23.20 |
24.18 |
25.13 |
22 |
17.53 |
18.45 |
19.38 |
21.22 |
22.15 |
23.07 |
23.99 |
23 |
16.77 |
17.65 |
18.53 |
20.30 |
21.18 |
22.07 |
22.95 |
24 |
16.07 |
16.92 |
17.76 |
19.45 |
20.30 |
21.50 |
22.00 |
25 |
15.43 |
16.24 |
17.05 |
18.68 |
19.40 |
20.30 |
21.12 |
Les braquets
Les dérailleurs couramment utilisés par les cyclotouristes depuis plusieurs dizaines
d'années vous permettent d'avoir en permanence à votre disposition une gamme importante de braquets.
Sur les tableaux "roues de 700" et
"roues de 650" sont calculés les développements correspondant à des
pédaliers de 26 à 54 dents et des pignons de 12 à 30 dents.
Vous pouvez grâce à ces tableaux, connaître directement vos développements en fonction des braquets que vous utilisez.
Définitions :
Le développement est la distance parcourue sur la route à chaque tour de pédalier.
Le braquet est le rapport de démultiplication entre le pédalier et le pignon arrière.
Un peu de math
Pour effectuer le choix des braquets de votre vélo, il faut bien comprendre le principe de la démultiplication.
La circonférence d'un cercle est égale à 2¶R (R étant le rayon du cercle et ¶ le fameux nombre égal à 3,14) ou à ¶D (D étant le diamètre du cercle)
Chaque fois que votre roue fait un tour complet, vous avancez de ¶D sur la route puisque votre roue reste en permanence en contact avec le sol.
Exemple : avec des roues de 650 (à peu près 630 millimètres de diamètre)
¶ x 0,630 = 1,98 mètre
ATTENTION
Le diamètre de la roue "en action" dépend bien sûr de la section des pneus, de la pression de gonflage et du poids du cycliste. Si le pneu est dégonflé, le diamètre sera
inférieur.
NOTA :
Si un de vos braquets ne figure pas sur les tableaux citer ci-dessus ou si vous utilisez un autre type de roues (sur un vélo d'enfant par exemple) vous pouvez calculer vous-même votre
développement en multipliant le diamètre de la roue par 3,14 et par le nombre de dents du pédalier et en divisant par le nombre de dents du pignon.
Exemple : un randonneur avec un pédalier de 28 dents et un pignon de 26 dents,
utilisant des roues de 650 avance de 1,98 m x (28/26) = 1,73 mètre à chaque tour de pédalier.
Conseils pratiques :
Pour changer de vitesse, vous n'êtes pas obligé d'arrêter de pédaler.
Vous pouvez continuer à tourner les jambes, mais sans forcer, en accompagnant le mouvement.
" Enroulez petit".
Le défaut le plus courant chez les débutants est d'enrouler trop grand, c'est à dire d'utiliser des braquets trop importants (grand plateau et petit pignon).
Vous pouvez avoir ainsi une illusion de puissance et d'efficacité, mais vous risquez de ne pas tenir la distance.
Utilisez plutôt un braquet plus petit que celui que vous êtes capable d'enrouler ... momentanément.
Construisez vous même votre propre gamme de braquets.
Suivant vos possibilités, votre allure, votre chargernent et les terrains sur lesquels vous aimez rouler, vous trouverez peut-être des insuffisances à la gamme de braquets initialement installés
sur votre vélo (la plupart des vélos de série ont une gamme trop étroite qui ne contient pas de très petits développements)
Prévoyez toutefois une marge de sécurité même si vous montez facilement les côtes de votre région sur un 42 x 18 ou un 42 x 20 un pignon de 24 ou de 28 dents vous sera utile le jour ou la rampe
sera particulièrement dure, le vent de face ou le cycliste très fatigué. Même si vous ne les utilisez pas, vous serez rassuré de les avoir à votre disposition
Si vous faites souvent de la montagne, installez un triple plateau, il multipliera vos possibilités et vous assurera une sécurite quasi totale. Vous pourrez monter confortablement une pente de 12
à 18%.
Ne croisez jamais la chaîne.
Vous ne devez pas utiliser toutes les possibilités offertes par un vélo "12 vitesses à 21 vitesses". Vous devez éviter les positions grand plateau/grand pignon et petit plateau/petit pignon. Dans
ces positions, la chaîne croise, c'est à dire qu'elle n'est pas parallèle à l'axe d'avancement du vélo, ce qui nuit à votre efficacité et use prématurément la chaîne.
Conclusion
Le choix des développements sur votre vélo est très important.
Un mauvais choix qui consiste parfois à conserver les braquets initialement installés sur votre vélo est à l'origine de bien des découragements.
Un bon choix, une gamme large et beaucoup de sécurité permet de s'attaquer sereinement à toutes les difficultés.
La bordure
http://video.lequipe.fr/video/equipe-mag/cyclisme-tour-la-bordure-pour-les-nuls/?sig=iLyROoafMuUL
Les relais
Lorsque vous prenez le relais ce n’est pas à vous d’accélérer, mais c’est à celui qui vous précède de ralentir.
Lorsque vous prenez le relais, c’est-à-dire lorsque celui qui est devant vous se tasse pour vous laisser prendre la tête du peloton, il y a de grosses chances, surtout si vous n’avez pas beaucoup d’expérience, que vous soyez porté à accélérer de quelques km/h. Une file de cyclistes se comportant comme un ressort ou un accordéon, le dernier à la queue aura à produire une accélération plusieurs fois plus grande que la vôtre. Vous risquez alors de produire un largage involontaire. Pour éviter d’avoir ce comportement vous pouvez, lorsque vous êtes en deuxième place dans la file, vérifier sur votre compteur la vitesse à laquelle vous roulez.
Lorsque vous passez le relais :
Jetez d’abord un coup d’œil en arrière.
Indiquez clairement votre intention de passer le relais à celui qui vous suit.
Écartez-vous très doucement de votre ligne de roulement.
Déplacez-vous de votre ligne, que d’environ un guidon et demi.
Rétrogradez le peloton en frôlant les équipiers.
Avant de faire un relais, il est prudent de jeter un coup d’œil en arrière du côté où vous avez l’intention de vous déplacer. Vous pouvez ensuite dire "relais" à celui qui vous suit (ou l’annoncer d’un geste clair de la main) et finalement ralentir légèrement tout en vous tassant sur le côté.
Il ne faut pas quitter brusquement sa ligne de roulement. Certains utilisent cette façon de faire afin d’indiquer clairement qu’ils laissent la tête du peloton. Vous risquez de surprendre les troisième et quatrième cyclistes de la file qui ne vous avaient pas initialement dans leur champ de vision. En vous voyant vous déplacer de façon brusque, ces cyclistes peuvent avoir l’impression qu’un obstacle majeur se trouve devant eux, ce qui peut provoquer un ralentissement soudain de tout le peloton.
Pendant que vous descendez vers l’arrière du peloton, vous devez rester relativement serré sur lui. .
Si vous ne voulez pas faire les relais :
Si vous trouvez que le groupe roule trop vite pour vous, il est préférable de continuer à faire la rotation et de faire un relais très court (quelques secondes) plutôt que de demeurer en fin de peloton.
Évitez de vous rendre jusqu’en deuxième position de la file et de refuser de faire le relais en demandant à celui qui vous suit de le prendre à votre place. Cette façon de faire crée une confusion dans le groupe et brise inévitablement le rythme.
La tête du peloton
En tête de peloton, vous devez :
Maintenir une vitesse la plus régulière possible.
Indiquer clairement les virages et les arrêts.
Indiquer, en pointant du doigt, les trous et les crevasses dangereuses.
Éviter de passer très près des trous et crevasses.
Devant un obstacle (piéton, voiture stationnée, etc.) indiquer d’un mouvement de la main qu’il faut s’éloigner du bord de la route.
Ne jamais s’écarter brusquement lorsqu’il y a un obstacle sur la route.
Surveiller les chiens qui pourraient avoir la tentation de venir jouer aux quilles avec le peloton.
En tête de peloton, vous pouvez vous considérer comme un pilote de Boeing (salaire en moins) et toute la responsailité du groupe. Rouler à la tête d’un peloton est malgré les apparences beaucoup plus exigeant que de rouler seul. Il faut être concentré, prévenant et le plus stable possible.
Pour augmenter la vitesse du peloton vous devez :
Vous assurer que l’ensemble des cyclistes du peloton est capable d’absorber ce gain de vitesse.
L’augmenter très graduellement, un km/h à la fois.
Ne jamais le faire juste après avoir pris le relais.
Il faut savoir faire corps avec le reste du groupe. À quoi bon augmenter la vitesse et finalement se retrouver seul ou à deux trois en avant du peloton? Rappelez-vous qu’une sortie cyclosportive n’est pas une course. Si après avoir augmenté la vitesse durant votre relais, vous réalisez que le groupe revient à la vitesse qu’il avait avant, c’est probablement parce qu’il ne veut pas rouler plus vite.
Formation de deux lignes parallèles
Il est préférable, pour un groupe de six cyclistes ou plus, de rouler en formation de deux lignes parallèles.
Une file de cyclistes trop longue produit beaucoup d’effet de ressort, ce qui peut, à la longue, devenir épuisant. Le roulement à deux lignes est alors plus confortable et l’effet d'aspiration est plus efficace.
Dans une formation à deux lignes, on peut faire les relais deux par deux ou par un roulement du groupe.
a) Lerelais deux par deuxa l’avantage de vous laisser côtoyer le même cycliste pendant une bonne partie du parcours. Il a l’inconvénient de prendre beaucoup de place sur la route puisqu’au moment du relais il y a trois cyclistes de large.
b) Pour faire desrelais par roulement:
Il faut que la ligne de droite remonte lentement la ligne de gauche jusqu’à ce que le cycliste d’en avant puisse se tasser à gauche. Celui qui est en arrière à gauche se tasse alors dans la ligne de droite. Ce manège peut évidemment se répéter indéfiniment. Le relais par roulement est plus difficile et demande des cyclistes un peu plus expérimentés. Il est important que tous les cyclistes du groupe soient conscients des manœuvres à exécuter. Faire des relais très courts est la façon la plus rapide de rouler en groupe de cinq à dix cyclistes. Aussitôt qu’on a atteint la première place de la ligne montante, on se déplace dans la ligne descendante du groupe. De cette façon, chaque cycliste reste très peu de temps face au vent (10 à 20 secondes) ce qui permet à tout le groupe de rouler très rapidement. C’est la formation à utiliser, entre autres, lorsque vous êtes un petit groupe qui veut en rejoindre un autre. |
Formation en éventail
Par vent de côté, il est préférable de former un éventail plutôt que de rouler en file indienne .
Si le vent vient de la gauche, le cycliste de tête se place près du centre de la route; s’il vient de la droite, il doit être à la bordure de la route. Vous évitez de croiser votre roue avec celle du cycliste qui vous précède. Les cyclistes très expérimentés roulent assez près les uns des autres en plaçant leur roue avant à mi-chemin de la roue arrière de celui qui les précède.
En formation d’éventail, il est particulièrement important de garder une ligne de roulement la plus droite possible et d’éviter tous déplacements transversaux brusques.
Si vous vous déplacez transversalement, le cycliste qui vous suit sera obligé de faire la même chose, mais avec possiblement un déplacement un peu plus prononcé que le vôtre. Cet effet d’amplification du déplacement peut donner des sueurs froides à ceux qui sont à la queue de l’éventail.
En formation d’éventail, il faut prendre les relais du côté d’où vient le vent.
Sinon, vous seriez obligé d’accélérer avant de faire votre relais. (voir la figure)
Par vent de côté, si le groupe est trop gros pour un éventail simple, il faut se placer en formation d’éventail double et faire des relais courts.
La formation en éventail ne fonctionne pas bien lorsque le groupe est trop gros (plus de 7 ou 8).
Les derniers, à la queue de l’éventail, sont alors en bordure de route et ne peuvent pas profiter de l'aspiration de ceux qui les précèdent. Il est alors préférable de faire deux éventails un derrière l’autre et de faire des relais en changeant d’éventail. Comme pour la roue, il est nécessaire que tous les cyclistes du groupe soient conscients des manœuvres à exécuter.